La tension croissante entre la France et l’Algérie a fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois, notamment après l'expulsion ratée d'un influenceur algérien le 9 janvier dernier. Pourtant, dans le cadre de cette crise diplomatique, une réalité souvent négligée émerge : la situation des expatriés français en Algérie, qui, malgré les turbulences politiques, semblent profiter d'une belle stabilité professionnelle et humaine. Et c’est là un aspect positif qu’il est important de souligner dans ce contexte difficile.

Une relation équilibrée entre les expatriés français et leurs partenaires algériens

Michel Bisac, président de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, évoque les préoccupations des 2 000 cadres français installés en Algérie. Bien que l’incertitude pour 2025 persiste, il rassure en précisant que les relations entre les expatriés français et leurs partenaires algériens restent solides. Loin de l'image de tensions ouvertes, l’Algérie continue d’offrir un accueil chaleureux à ceux qui y travaillent, comme le confirment les entreprises françaises qui ont connu une année 2024 positive. Il n’y a donc pas de "french bashing" en Algérie, contrairement à ce que certains médias pourraient laisser entendre.

L’importance de l’apaisement et de la diplomatie

Derrière la crise diplomatique, il y a un point crucial : l’Algérie, pays fier de son histoire et de son indépendance, ne se laisse pas facilement intimider. Au contraire, elle répond à toute tentative de pression par une volonté de maintenir son indépendance, tout en prônant un dialogue respectueux. Le président Abdelmadjid Tebboune, dans une déclaration récente, a rappelé que l’Algérie « n’a besoin que de Dieu et de ses enfants ». C’est une position de dignité et de souveraineté qu’il est difficile de déstabiliser par des discours agressifs.

Le contraste avec la situation en France est frappant : au sein du gouvernement français, les positions divergentes entre certains membres du gouvernement, comme Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, et Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, ne favorisent pas une gestion sereine de la crise. L'Algérie, de son côté, adopte une approche beaucoup plus mesurée, appelant à l’apaisement tout en affirmant sa position.

L’Algérie est un pays avec lequel il est préférable de privilégier le dialogue et la compréhension mutuelle. Les rapports tendus entre nations, surtout lorsqu'ils sont exacerbés par des considérations électoralistes, risquent de se retourner contre ceux qui tentent de jouer la carte de la dureté. Ce que rappelle Michel Bisac, c’est qu’en dépit des tensions politiques, les relations économiques et humaines entre la France et l’Algérie continuent d’être fructueuses et positives, et que la clé réside dans la diplomatie, non dans la confrontation.

Dans cette époque de turbulences, il est plus que jamais essentiel de favoriser des relations pacifiques et respectueuses. Car l’Algérie, est un partenaire stratégique avec lequel le respect mutuel est la meilleure voie pour avancer ensemble.

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